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je bois, je fume, et en plus je cause

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27 octobre 2017

POUR LE RÉCONFORT - La lutte des crasses (aka ==> cris et baillements)

POUR LE RECONFORT

Vous me pardonnerez mes mauvais jeux de mots, mais j'eu tout le loisir de les élaborer devant les les laborieuses 90 mn du film commis par le prolixe Vincent Macaigne.

L'histoire ? quelle histoire ? c'est fait pour les bourgeois d'avoir une histoire, allons.
Il paraîtrait qu'elle s'inspirerait de "La cerisaie" de notre bon vieux Tchekhov. Ah bon...très librement alors...
Il paraîtrait que c'est un film très politique. Ah bon...puisque Télérama le dit !

La vérité c'est qu'on s'ennuie dès les premières minutes devant les émois de ce groupe d'amis, leurs bavardages soporifiques et leurs engueulades sans fin et sans intérêt. Les comédiens sont en roue libre, improvisant visiblement leur dialogue ineptes.
Quand (la bonne) musique du générique de fin débute, j'attendais avec impatience de voir qui avait commis le scénario : ô surprise, aucune mention sur le ou les scénaristes, bel aveu au final.
Par contre il est amusant de constater qu'un des coproducteurs se nomme Mr Poubelle (si si). CQFD.

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15 janvier 2014

2014, année critique

De cinéma of course (et plus si affinités).

Oui, après une courte eclipse (c'est quoi 2,5 ans de nos jours ?), je vais recommencer à me prendre pour un critique professionnel.

Le titre du blog n'est plus très raccord avec mon nouveau concept de vie. Aussi quelques résolutions de bonne augure :

     -  je promets d'essayer de recommencer à fumer en 2014

     - je vais également concentre mes efforts sur l'augmentation de ma consommation d'alcool, qui a aussi du plomb dans l'aile.

Bien entendu, je vous tiens informé du respect de mes challenges 2014.

 

A ne pas manquer pour une petite sieste digestive

Commençons par du lourd(ingue) :  sortie avant Noël, période propice à l'excès de sucre, The Lunchbox est donc parfaitement raccord. Cette comédie romantique, avec son côté exotique en surface mais avec des capitaux majoritairement européen à l'intérieur, peut rapidement générer de nombreuses caries. Tout est savamment dosé pour plaire au plus grand nombre, surtout côté occidental : des personnages que tout oppose excepté leur solitude, un élément perturbateur, et des tonnes de bons sentiments. Soit un scénario qui doit tenir en 10 pages, dialogues inclus. Ok, je concède que j'ai pu rater quelques pages, certainement essentielles, puisque j'ai délicieusement sombré dans une sommeil profond au bout de 15 ou 20 minutes. Et je me suis réveille bien trop tôt avant la fin de ce supplice visuel.

Un ami qui me supporte régulièrement pendant les séances est sorti ravi de celle-ci, trouvant que ce film était "romantique"... Autant il a un gout certain pour les femmes, autant parfois côté cinématographe il fait preuve de penchants étranges. Dans le cas présent, je le soupçonne même d'un certain fétichisme culinaire...

Mais visiblement il n'est pas le seul avoir vibré à ces pérégrinations indiennes : The Lunchbox est LE succès inattendu de fin 2013.

 

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Restons en Asie, plus précisemment au Japon. Avec la même trame de départ que "La vie est long fleuve tranquille", le traitement en est très différent. Là où Chatilez faisait une farce de cet échange de bébés à la maternité, Kore-Eda le traite plus sociologiquement mais pas que.

Le réalisateur nous montre 2 facettes de la vie de famille : celle aisée, avec belle situation pour monsieur et un bel appartement aussi froid que les relations qui entretiennent avec leur enfant. L'autre nettement plus précaire financièrement mais dont l'épanouissement de leur 3 enfants montrent toute la chaleur de leur mode de vie et d'éducation.

La confrontation de ses 2 univers face au choix auquel ils sont confrontés (les liens du sang sont-ils finalement plus forts que le lien affectif ?) est montré avec subtilité et pudeur. Et la fin, belle et ouverte, est un modèle de genre dont devraient s'inspirer pas mal de scénaristes. Et notamment les français.

 

 

 

 

12 juillet 2011

wiiiizzzzz

8 mois sans "post" et tout à coup 1 coup de sang autour de Alevêque, Israël, la pédophilie, Font, Val, Dieudonné, etc.

Mais j'ai 1 problème : comme vous j'ai un avis sur tous ces sujets... mais avec une préférence pour les Palestiniens et les mille(s) colombe(s) !

Au plaisir de débattre

 

 

8 novembre 2010

Chapeau bas

Les_naufrag_s_du_fol_espoirVous n'êtes jamais allé voir un spectacle du Théatre du soleil ? C'est le moment d'y courir et jusqu'au 31 décembre. Ariane Mouchnkine avec l'aide de Jules Verne et de son éternelle complice Hélène Cixious offre un spectacle, comme souvent, dont vous vous rappellerez longtemps. Plus légère  que 'Tambour sur la digue' en apparence, cette fresque est tout d'abord un bel hommage au cinéma.  Avec malgré tout un arrière fond historique, ici les semaines qui précédent la Grande Guerre et l'angoisse qui va avec. Près de 40 comédiens sur scène, des décors qui changent et évoluent sans cesse, et à laquelle les spectateur ont le plaisir de participer. Souplesse des corps, puissance des voix, le chemin est rude pour le comédien qui veut avoir l'honneur de participer à un spectacle de Mouchkine. Mais quel talent derrière tout ce travail... Le spectacle est long, très long, près de 4 heures, mais étrangement la 2ème partie passe encore plus rapidement que la 1ère. De plus, il est possible pour le spectateur avant de rejoindre les gradins, de voir la préparation des comédiens avant l'entrée en scène. Mais de se faire aussi discret devant la concentration de chacun. Et au moment du salut, c'est par une ovation que tous sont remerciés. Comme tous les soirs certainement. Du grand art...

3 novembre 2010

Back to business (le vrai !)

Devant le temps qui s'annonce et l'insistance de mes fans (3 au dernier pointage), c'est reparti pour mes petits billets plus ou moins assassins.

les_petits_mouchoirs_Commençons par celui que j'adore détester, ce fade Guillaume Canet. Tout les ingrédients étaient réunis pour fuir : une affiche très laide, des critiques plus que mitigés et surtout une sortie plusieurs fois retardée (signe de producteurs mécontents et de remontage imposé). L'avantage, c'est qu'il a sur s'entourer de comédiens solides qui aident à tenir le choc devant plus de 2h30 de projection. La bande de copains, qui décide de ne pas annuler le rituel de leur vacances en commun sur le bassin d'Arcachon malgré 1 des piliers qui manque à l'appel, est attachante. Les petits travers ou difficultés de chacun apparaissent au fur et à mesure, parfois de façon caricaturale (le personnage de Cluzet) ou plus subtilement (ceux de Cotillard ou Magimel).La mise en scène est nerveuse, et on se prend d'affection pour cette chronique de potes qui permet à beaucoup de pouvoir s'identifier. Et si je suis allé voir ce film, c'était principalement pour Cotillard que j'avais envie de voir enfin dans un film français. Elle prouve encore une fois que son explosion ces dernières années n'est que amplement mérité.

Certains défauts à noter tout de même : le scénario mouline du genou vers le milieu, on a plus l'impression à ce moment là de voir un film de vacances plutôt qu'un film au budget de 17 M€. De plus , le personnage de l'autochtone girondin, grand moralisateur de cette bande de parisiens névrosés, est un tantinet gonflant. Quand à la fin, digne des plus grands mélos putassiers du cinéma, elle parviendrait certainement à tirer des sanglots à plusieurs bataillons de paras réunis.

Conclusion : Canet, t'es pas encore Kubrick, mais tu es toujours meilleur réalisateur que comédien !

NEXT !!!

Présentéles_amours_imaginaires_ comme le nouveau surdoué du cinéma mondial (merci Cannes), voici le second film du Québécois Xavier Dolan. 21 ans au compteur, et le gaillard maîtrise tout. Au générique il est à la fois acteur, réalisateur, auteur, monteur, régisseur (!!) et aussi il aurait composé quelque notes de musique au milieu d'une BO dominée par Dalida (si si).Sur le postulat ultra classique du trio amoureux, se dessine à l'écran de jolis moments assez difficile à décrire. Il tente de mettre des mots et des images sur des émotions : le sentiment et le ressenti amoureux, le désir, l'ambigüité sexuelle. Entre autres. Je crois savoir que beaucoup ont vite décroché à ce film, pour ma part je suis laissé emporter par cette histoire qui n'en pas vraiment une, les choix musicaux  renforçant cette impression de rêverie qui plane sur le film. L'objet de tous les désirs ici étant symbolisé par une sorte d'ange blond et frisé ressemblant furieusement à Louis Garrel. Et ô surprise, qui voit-ton apparaitre lors du dernier plan du film en prochain objet du désir ? Louis Garrel... Bien joué ! Et voilà comment on ressort du cinéma en chantant Dalida pendant le reste de la soirée...

NEXT !

Le réalisateur de 'Mystérious skin' est de retour avec un film totalement différent. kaboom Bien moins glauque et surtout complètement barré, avec une histoire d'étudiants américains obsédés par le cul qui nous entraine loin des clichés puritains souvent servis à Hollywood. Tout le monde est sexy et joli, s'envoie en l'air à qui mieux mieux et tout ça dans une intrigue sans queue ni tête mais à toute berzingue. Rafraîchissant !

NEXT !

very_bad_cops_Et enfin 2 films évitables. 'Very bad cops'des_filles_en_noir_ est une parodie de film policier à grand spectacle. L'ennui, pour faire rire (souvent) il emploie les mêmes moyens que les originaux dont il se moque : un déluge d'effets spéciaux et de cascades. L'autre ennui, c'est que aussi vite vu, aussi vite oublié. J'ai déjà oublié ce qui m'a fait rire.

Enfin, grosse déception avec 'Des filles en noir' qui traite du suicide des adolescent(es). Seule info à revenir : Éviter le suicide collectif à distance et par téléphone interposé, ou les limites de la téléphonie mobile... C'est très bien interprété par les 2 débutantes, mais à aucun moment l'explication de leur mal être n'est vraiment exposé, seul leur arrogance et leur supériorité sautent aux yeux du spectateur. Du coup leur désespoir nous laisse de marbre. Dommage.

Vous l'aurez compris, la carte illimitée chauffe à nouveau et les prochaines semaines permettront de se mettre sous la dent les prochains Duris et Ozon notamment. Wiiiizzzzzz

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14 avril 2010

Back to business

Presque 9 mois de passés depuis le dernier post comme ils diiiiiseeeent.

Aucun accouchement n'a eu lieu.

Le père se porte très bien.

23 août 2009

J'adore le virtuel, le retour

Il y a plus d'1an je postais ce petit billet d'humeur sur la drague virtuelle et ses amusants profils qui les composent. Il n'était bien sûr pas question de stigmatiser les personnes dont j'avais repris des extraits des profils et dont rien ne pouvait les identifier, sauf si eux mêmes tombaient sur cette prose.
http://buffalosergio.canalblog.com/archives/2008/08/index.html
J'avais même oublié l'existence de ce post quand j'ai reçu il y a quelques semaines, un mail un poil agressif à tendance moralisateur du monsieur (à lire ici http://buffalosergio.canalblog.com/archives/2008/08/10/10125559.html#c24632937) qui a pourtant eu l'honneur d'être le dernier cité en bas de page. Et abondamment.
Je doute qu'il soit tombé dessus par hasard, et bien que son profil ne soit pas mentionné, ni qu'il n'y ai pas de lien de redirection dessus, un bon ami à dû lui aussi le reconnaitre et l'alerter. Et je peux comprendre qu'il soit un tantinet fâché qu'un inconnu le décrive en "névrosé futé mais imbu". Relax garçon, je suis aussi un névrosé, tu es un névrosé, nous sommes tous des névrosés ! Et il toujours savoureux de recevoir des leçons d'élégance et de savoir vivre de la part d'une personne qui parle publiquement dans son profil de certains de ses amants avec des propos assez flatteurs : "les pallaissons", "les QI de bulots morts" et autres "glaçons" qui ont pu s'y reconnaitre ont dû apprécier la finesse de la description et le charme du propos. Comme j'ai pu lui faire remarquer dans ma réponse.

Et vive la "communauté" gay, cool et tellement sympa, mais uniquement si on la caresse dans le sens du poil.

Tchuss buddy !

25 juin 2009

Dites le avec des post it !

14 juin 2009

Du bon et du beaucoup moins bon

les_etreintes_brisees_3Après 2 mois pauvres en films qui donnent envie de se déplacer, l'effet Cannes et les sorties en cascades permettent de retourner dans les salles. Alléchés par les articles élogieux et consensuels, nous sommes allés voir le dernier Almodovar. L'excellent souvenir de 'Volver' ne m'aurait pas empêché de le faire, mais en comme en plus la presse semblait en pâmoison devant le dernier opus, c'est en toute confiance que j'ai pris ma place. Erreur et déception !! Dorénavant, Pedro semble se prendre très au sérieux et vouloir plaire au plus grand nombre : un bon gros mélo dégoulinant qu'il nous a pondu, faussement alambiqué et terriblement ennuyeux. Classique histoire d'amour à 3 contrariée. Pas un poil d'humour, si ce n'est à la toute fin à travers l'auto-hommage que le maître se rend à lui même... Au moins dans 'Tout sur ma mère', mélo s'il en est, la drôlerie de certains personnages ou situations permettait d'alléger le sujet et de sécher parfois les larmes. Ici, non seulement la mayo ne prend pas, on est jamais ému, et les rebondissements de fin sont dignes de la collection Harlequin. Non seulement Almodovar commence à tourner en rond, mais en plus il tourne mal !

ne_te_retourne_pas_1

Et voici 1 des films qui aurait beaucoup fait rire la horde de journaliste à Cannes. Soit les icônes Marceau/Bellucci dans un film mystico-fantastique. Sur une idée de départ séduisante, le film arrive dans un premier temps à insuffler une tension qui ne tiendra pas sur toute la longueur du film. L'explication du dédoublement est un tantinet appuyé et surtout simpliste et décevante. Avec de très jolis effets spéciaux qui permettent des plans entiers sur le mix des visages des 2 stars qui font penser à une toile de Picasso. Culotté et Impressionnant.

Quant au 'duel' des 2 comédiennes, quelle est la gagnante ? Un petit indice : Monica maîtrise à perfection l'étonnement et la peur, coaché sans doute dans cet exercice par une carpe. Les yeux grands ouverts et la bouche en cul de poule. On y croit fort, je suggère l'enseignement de sa méthode dans les cours de comédies...

departureEt voici 'Departures', film japonais ayant reçu l'oscar du meilleur film étranger cette année, et on comprend pourquoi... Trompé une fois de plus par une critique globalement élogieuse (ils sont corrompus par les distributeurs, c'est pas possible), plus de 2 h d'un tel film est une véritable torture. Histoire de retour aux sources banale, rédemption tire larme (merci au violoncelle), narration classique, rebondissement prévisible à se taper la tête contre le fauteuil devant, morale à la sauce hollywoodienne et j'en passe. Le seule chose intéressante c'est de découvrir les rites japonais en matière d'accompagnement du deuil. Mais une fois suffisait, là c'est à 3 ou 4 reprise qu'on se le tape. Courage, fuyons !

les_beaux_gosses_0 Et pour terminer, le désormais fameux film de Riad Sattouf, repéré en section parallèle à Cannes et soutenu là encore par une presse dithyrambique. Alors oui, c'est globlalement drôle, mais non et contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, ça ne révolutionne pas le film sur les ados. Juste pour une fois ils nous sont montrés comme pas si bêtes et méchants que ça, juste obsdé par ce qui ne connaise pas encore, le cul ! Et surtout les parents n'y ont pas forcément le beau rôle. On se demande parfois qui éléve qui... et ça c'est plutôt pas mal vu. C'est plutôt bien troussé, quelques répliques vont certainement courrir dans les cours de récré. Mais sans plus. Mais finalement dans le lot, ça reste le meilleur film vu ces dernières semaines !

1 juin 2009

Mélanie, t'as pas fini...

melanie_laurentFlorilège d'une interview de la jeune et jolie Mélanie Laurent accordée au Figaro à l'occasion du Festival de Cannes

La légende veut que Depardieu vous ait découverte. Tout est vrai ?
J’avais accompagné en banlieue sur le tournage d’Astérix et Obélix une copine qui était dans le cinéma. Je m’étais mise à l’écart pour ne pas déranger, je bronzais. Et là, Depardieu s’approche et me dit : « Est-ce que tu veux faire du cinéma ? » J’avais 13 ans. C’est comme ça que j’ai débuté dans Un pont entre deux rives. C’était un baptême de luxe, facile et confortable. Zéro stress. C’est comme si j’avais été intégrée directement à cette famille. Ensuite, évidemment, j’ai déchanté, j’ai connu des expériences plus dures, mais j’estime avoir eu énormément de chance. Je n’ai pas arrêté l’école, je tenais à continuer à être plongée dans la réalité, même si je menais déjà une vie d’adulte avec un vrai travail, un salaire, une gestion de la fatigue et des relations humaines avec des gens qui avaient 45 ans. J’étais une enfant avec une vie de vieille !

Oh le joli conte de fées que voilà ! On y croirait presque... C'est bien connu, le tournage d'un superproduction comme l'a été le 1er Astérix est ouvert à tous et toutes, surtout pour se dorer la pilule, à 13 balais, au milieu de l'effervescence qui y règne... Et bonne nouvelle Mélanie, il ne te reste plus que 20 ans pour arriver dans le très sélect club des vieilles.

N’avez-vous jamais pensé prendre des cours de théâtre ?
Non, en pure autodidacte, je suis scrupuleusement les trois conseils que m’a donnés Depardieu.
1. Ne va jamais en cours. 2. N’apprends pas ton texte. 3. N’aie pas peur du ridicule.

Depardieu peut à la limite avec la carrière qu'il a se vanter de plus apprendre ses textes. Ce qui doit être pratique pour ceux qui travaillent avec lui de coller les répliques sur le front de ses partenaires pendant le tournage ou toute autre astuce qui lui permet de les lire pendant les prises en toute quiétude. Tout comme d'avoir une oreillette au théatre pour qu'on lui souffle son texte au fur et à mesure des représentations. Parce qu'il est capable malgré tout de nous faire croire à tous ses personnages. Et Mélanie Laurent a bien assimilé le 3ème commandement de son 'mentor' : en effet, elle n'a pas peur du ridicule en donnant de telles interviews. Et heureusement qu'elle a aussi du talent.

 

14 mai 2009

Action !

affiche_festival_de_cannes_62e_2009
Et c'est parti pour la nouvelle foire médiatique du cinéma mondial. Avec sur le papier une sélection officielle qui sent bon la naphtaline avec la présence de certains fonctionnaires cannois (Almodovar, Loach, von Triers, Tarantino, Campion, Resnais). Reste à découvrir si, comme le prétend Thierry Frémaux, c'est la qualité de leur oeuvres qui implique leur présence ou seulement leur renommée ou leur aura.
Et comme d'habitude, il faudra être attentif aux sélections parrallèles qui relèvent souvent de très bons films, ceux que l'on verra dans les prochains mois.
Maintenant reste à savoir quelle attitude va adopter la Présidente Huppert face à celui avec lequel elle aurait dû travailler : Quentin 'Kill Bill' Tarantino. Depuis l'annonce dans la sélection officielle du dernier né de l'américain "Inglorious Basterds", les observateurs s'amusent : en effet, la rousse Isabelle avait été pressentie pour tenir un petit rôle dans le film. Mais la miss avait trouvé le moyen de jouer les divas et réussi le tour de force d'arriver avec 1 heure de retard à son 1er rendez vous avec Il Maestro, qui lui ne l'avait pas entendu...et a refilé le rôle à Maggie Cheung. Il s'était aussi empressé de faire diffuser l'information en septembre dernier, et même Huppert avait du démentir en précisant que sa non participation était dûe aux "négociations qui n'avaient pas aboutis". Joli usage de la métaphore et de la langue de bois venant de celle qui reste généralement très discrète sur la tambouille concocté dans l'arrière boutique de 'la grande famille du cinéma'. A la question d'un journaliste lors de la conférence de presse du jury hier, qui lui demandait si le rôle de Présidente l'obligeait à devoir pratiquer la diplomatie pendant ces 11 jours de festival, Huppert a répondu qu'elle n'était pas en mission pour le compte du Ministère des Affaires Etrangères. Et que la diplomatie ne faisait pas partie de ses qualités. Allons Isabelle, ne vous dévalorisez pas : comme tout le monde, quand c'est votre intêrêt, vous savez très bien l'utilisez !
Alors, à quelle sauce va être mangé le gentil Quentin face à l'ogresse Huppert ? Va t'elle confirmé la rumeur qui prétend que la Belle voue une tenance rancune depuis cet épisode à la Bête américaine. Ou au contraire la faire taire en distinguant ce drôle mais surestimé bonhomme qu'est Tarantino.
11 jours de suspense, et le verdict le dimanche 24 mai vers 19 h...

24 avril 2009

On en apprend des choses...

1 avril 2009

HIHIHIHIHIHIHIHIHIHI

18 mars 2009

Jésus Marie Joseph

Benoit_XVI_b16

Notre grand gourou inter planétaire est dans une forme olympique. Le pied encore dans l'avion papal qui le conduit au Cameroun, notre progressiste en chef a déclaré, contre toute attente bien sûr , 'le problème du sida ne peut pas être réglé par la distribution de préservatifs, au contraire, leur utilisation aggrave le problème'. Et notre sexologue en chef de louer les vertus de l'abstinence comme unique palliatif à la pandémie.

Les papes changent mais les discours se durcissent. Du temps du polonais, au moins se contentait de condamner l'utilisation de la capote. Maintenant l'allemand affirme que le plastique serait facteur de l'aggravation des contaminations... Amen...

Hey Benoît ? Et la connerie idéologique, elle ferait pas des nœuds dans les boyaux de la tête de ceux qui ont fait vœu d'abstinence ?!


14 mars 2009

Adieu

bashung

















































Pas très surpris de l'apprendre, mais vraiment très triste quand même. Bashung était comme les meilleurs vins, vieillir lui allait très bien. Depuis 'Fantaisie militaire' en 98, j'étais devenu fan de ses textes profonds et souvent mélancoliques. Quant à ses concerts, ils étaient d'une sobriété rare et d'une chaleur palpable.
Quand j'entends les intellos-snobs parisiens, artistes ou pas, dire : "oh moi j'aime pas les chanteurs français, c'est trop pas bon, je préfère le son anglais ou américain", je leur conseille vivement de de se déringardiser vite fait en se mettant une galette de Bashung. Ils auront l'air moins idiot. D'ailleurs, ce seront les mêmes qui dès demain diront  dans les soirées ou dîners en ville "ah oui, mais j'aaadooorais Alain..."

14 mars 2009

Dans un état proche de l'Ohio

isabelle_adjani_globe_de_cristalIsabelle sort de ce corps !!

Non vous ne rêvez point : il s'agit bien de la dernière apparition publique d'Isabelle Adjani lors de la Cérémonie des Globes de Cristal (un peu comme les Golden Globes, mais à la française).
Déjà, mesdames, arrêtez de croire ce que le monde de la monde vous répète depuis toujours : non, le noir ne vous mincit pas forcément !!
En tout cas chez Isabelle, ce n'est pas vraiment flagrant. Et là on se met à compatir pour vous mesdames : la ménopause, c'est peut être libérateur mais parfois votre corps à du mal à s'en remettre...
De plus notez cet harmonieux maquillage serpentant sur le décolleté et le visage de Melle Adjani. Oh oui, j'entends déjà les plus mesquins dire que cette mise en scène est là pour masquer le nouveau ravalement de la belle. Que nenni voyons, ça fait déjà 25 ans que le temps n'a plus aucune emprise sur le visage lisse de la Reine Margot...
En même temps, qui est le plus ridicule : la comédienne ou Jean Paul Lilienfield (réalisateur de son dernier film) avec sa jupe sur son pantalon de costume.

Dans un autre registre, je vous recommande l'interview que Vincent Cassel vient de donner au Figaro Madame. Le bad boy de pacotille y loue les vertus de la famille, la parternité, le couple et autres lieux communs. Ce genre de service après vente était jusqu'à présent réservé aux artistes féminimes. Mais il est comme ça, Vince, rebelle jusqu'au bout du César. Il innove à sa façon mais le principal c'est qu'il sait "rester libre", voir sauvage... Mais comme il devient l'égérie d'un parfum Yves Saint Laurent, ça vaut bien quelques compromisssions. Et comme nous le savons tous, l'argent n'a pas d'odeur ! Ah, comme c'est bon de rire parfois.....

12 mars 2009

Cherchez l'erreur

interdiction_de_boireLa meilleure blague de la semaine : les députés ont voté une loi interdisant la vente d'alcool et de tabac au mineurs. Toujours la même rengaine, principe de précaution et question de santé publique.

Mais le plus drôle est l'autorisation accordée par les mêmes députés à la publicité sur internet de....suspense... l'alcool.
Et oui, ça se passe comme ça la politique, une somme de petits compromis avec les lobbies. En l'occurrence celui des alcooliers. Et nous verrons donc prochainement fleurir de ci de là quelques sites opportunistes permettant de commander son vin ou son whisky préféré en toute tranquillité et transparence. Et devinez qui deviendront les meilleurs clients et prendra un malin plaisir à contourner la loi ???
Aller, TCHIN-TCHIN ! Hiiips   

2 mars 2009

Tu m'agaces, j'te casse

Je ne suis plus depuis longtemps les apparitions médiatiques de Zazie, et samedi soir en zappant sur les Victoires de la Musique... Quelle surprise de constater à travers la diffusion d'un extrait de son dernier clip que Melle Isabelle de Truchis de Varenne, pour l'état civil, semble avoir effectuée quelques menus travaux perceptibles sur sa bouche (et peut être pas que ça d'ailleurs !)

Alors toute de suite la preuve en images

zazie_avant_apr_s

Toujours amusant de constater que celle qui nous serinait à la fin des années 90 cette belle rengaine intitulée "Made in love"....


Or donc si je résume,
Mesdames pour qu'on nous aime
Il nous faut ce nez-ci
Cette bouche-là
Enfin quoi
toute la panoplie
de poupées Barbies
pour être à leur goût
et se pâmer là
en tenant le monde par le bras
 
Pour tant de bons chrétiens
Voués à tous les seins
De Silicone Valley
Il serait de bon ton
D'avoir tout ce monde au balcon
 
On a beau s'offrir des corsets
De soie made in India
Et des corps made in Taïwan
Ne serait-ce pas plus sain
Que nos corps soient comme nous sommes
 
{Refrain:}
Made in love
Tout, tout, tout
Made in love
De haut en bas
Made in love
Tout, tout, tout
Made in love
Et rien que ça
Made in love
 
Qu'allez-vous dire, belles dames
A vos filles étonnées
De ne pas vous ressembler
Tant de vis de forme
Ça ne change rien dans le fond
Doit-on souffrir dans ces corsets
De soie made in India
Ces corps made in Taïwan
Ne serait-ce pas plus sain
Que nos corps soient comme nous sommes
 
{au Refrain}
 
Made in love
Made in love
Ç'est déjà ça
Made in love
 
Or donc si je résume
Mesdames si l'on nous aime
Ç'est pas pour tout ce qu'on ajoute
Ou qu'on enlève
Mais pour ce qu'on a
Et qui brille là

Elle est comme ça Isabelle, de grandes et nobles idées sur des tas de choses, une artiste 'engagée' (hihihihihihihi) comme ils disents dans les journaux. La même qui fustige les maisons de disques dans certains textes et qui affiche une grande complicité avec Pascal Nègre, PDG d'Universal, aux mêmes Victoires de la musique il y a quelques années. Celle qui ouvre les portes aux caméras de TF1 sur son modeste loft de Belleville de 300 ou 400 m2 avec piscine. Elle est en parfaite adéquation avec le public qui l'aime : de gentils bobos propres sur eux avec des idées très à gauches, et des actes à l'exact opposé.

C'est vrai, ça me rend tout triste ces SDF mais qu'est ce que ça me fait chier qu'ils polluent ma ballade familale du dimanche le long du Canal St Martin ! Hors de ma vue pauvres indigents.

 

 

17 février 2009

Un ciné et au lit

Habituelle petite revue des films vus sur la multitude qui sort chaque semaine

le_bal_des_actricesSorti après une promo intensive et une Maïwenn déchaîné sur certains plateaux télé, on pouvait espérer que son 2è film soit aussi déluré que ses déclarations. Que nenni mes braves !

Soit un catalogue d'actrices jouant toutes leur propres rôles mais dans des névroses ou attitudes qui, bien sûr, ne sont pas les leurs dans la vraie vie. Attention, SCOOP : nous apprenons donc que certaines peuvent être dépressives, égoïstes, mégalomanes, imbues de leur image ou bien cachetonnent pour conserver leur niveau de vie... C'est vraiment une très grosse surprise de les découvrir sous ce jour là... Mais le plus agaçant dans ce film, c'est l'utilisation que Maïwenn fait de sa propre image. Elle utilise comme dans son premier opus "Pardonnez moi", le style faux documentaire. Et elle met en scène sa mise en scène. Nous la voyons donc encore une fois avec sa petite caméra DV interroger certaines comédiennes, les plans de son faux documentaire mal éclairé et mal cadré se juxtaposant sur ceux du vrai film. De plus, dans le décor de sa maison de cinéma, on pourra retrouver une partie du décor de sa maison de cinéma de son premier film (même canapé, mêmes affiches de films au mur entre autres !). Mais son jules à changé, cette fois ci elle a pris son vrai jules (Joey Starr). Au final, ce qui devait être un film grinçant et drôle sur l'envers du décor et une gentille bluette sans grand intérêt qui permet surtout à sa réalisatrice de démontrer un grand nombrilisme et une haute estime d'elle même. Puant et superficiel. A croire qu'avoir partager la vie de Luc Besson laisse des traces indélébiles...

l_autreEt voici Dominique Blanc aux prises avec les affres de la jalousie. Sentiment relativement universel, même si il peut être maîtrisé par la plupart d'entre nous.

Donc une assistance sociale œuvrant dans une banlieue triste et relativement déshumanisée. Elle décide de rompre avec son ami beaucoup plus jeune qu'elle. Il accepte sa décision mais ils continuent à se voir jusqu'au jour il lui annonce avoir rencontré quelqu'un d'autre. Et là la machine se déraille, la jalousie s'installe doucement mais insidieusement. Celle qui fait perdre tout sens commun, qui pousse aux plus grandes bassesses et qui nous fait faire des choses qu'on aurait jamais pu imaginer auparavant.

C'est tout la beauté de ce film, montrer les changements qu'impliquent ce sentiment humain mais totalement incontrôlable sur notre personnalité, notre quotidien. Ce qui fait qu'on devient  une autre personne. Que personne ne nous reconnaît, pas même nous. Grâce à une grande beauté de l'image et de l'utilisation du cadre, le film montre le côté presque surréaliste de ce changement, de ses implications et de ses conséquences. Servi par une Dominique Blanc en très grande forme en pseudo femme forte mais dépassée par ses sentiments et ses paradoxes. De plus, on peut aussi voir une critique du tout sécuritaire que subit notre société à travers les instincts les plus vils qui nous amènent à y succomber. Film à recommander très chaudement.

espion_s

Basé sur une intrigue qui peut rappeler les attentats de Londres en 2005, 'Espion(s)' est à la peine pour tenter de renouveler le genre du film d'espionnage. Rien de neuf sous le soleil donc, même si le film de Nicolas Saada reste tout à fait honnête et regardable. Le plus ennuyeux dans ce film est de souffrir pour Géraldine Pailhas tellement son talent est sous employé. Simple proie et faire valoir, son personnage manque vraiment de profondeur et de failles pour qu'on s'y attache. Quant aux admirateurs(trices) du fade Canet, ils seront comblés et séduits par son éternel léger strabisme vide de toute étincelle et son rôle d'anti-héros pris dans l'engrenage. Comment ça je suis dur ?! Non, Canet est bon comédien mais possède le charisme d'une moule accrochée à son rocher.

Voilà, ça c'est fait....

tony_manero

Et voici un film Chilien. Soit l'histoire d'un loser dans le Chili de Pinochet dont le seul but est de décrocher la première place du concours de sosie de Tony Manero, personnage de Travolta dans 'La fièvre du samedi soir'.

Ce personnage de serial killer qui utilise et tue ceux qui le conduiront vers son rêve, et d'un profond ennui. De ceux qui nous plonge rapidement dans une douce somnolence (au mieux) ou qui nous font demander pendant toute la séance 'putain, c'est pas encore fini' (au pire). Le réalisateur avait pourtant beaucoup d'éléments pour tirer parti de son histoire : un comédien impliqué dans son rôle, une ambiance sombre et glauque et un contexte politique oppressant.

Ah si ! Une seule chose est à retenir : une idée ingénieuse pour arriver à faire une boule à facettes pour pas cher. Vive le système D.

LOLEt voici le 2e opus de l'année pour Marceau. Vendu comme une sorte de "Boum" des temps modernes, c'est effectivement un teen-movie franchouillard moins bêta que sa référence. On peut regretter comme l'on souligné nombreuses critiques que Lisa Azuelos est situé son action dans la bourgeoisie du 16e arrondissement parisien ou aucun problème matériel ne vient entacher les terribles problèmes des ados. Malgré ça, le film est une jolie comédie où on rit franchement de certaines situations bien croqués (le voyage en Angleterre, les parents dépassés par les évènements par exemple). Sophie Marceau exploite pleinement sa quarantaine épanouie avec une grâce qu'on ne lui avait pas vu depuis longtemps. Elle est décidément très doué pour la comédie et sait en tirer son meilleur partie. Elle avait besoin d'un bon gros succès populaire, elle l'a enfin trouvé. Sa fille de cinéma a nettement moins de charme. Ni joli ni laide, et un talent qui reste à prouver. Pas sûr qu'elle fasse la même carrière que son aînée.

En résumé une bonne sucrerie d'hiver à apprécier sans modération.


27 janvier 2009

Copain copine, c'est ALCALINE !

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